giovedì 18 Luglio 2024

Un ange, un diable ?

Pourquoi qu’on ne peut prendre parti sur aucun des fronts artificiels du gangstérisme mondial

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Le détachement cognitif par rapport à la réalité devient de plus en plus massif ; le schéma Bon-Mauvais reste dominant et ne laisse aucune échappatoire aux neurones dans aucun domaine. Si les oligarchies sont en désaccord en redessinant la carte des partages mondiaux, le spectacle des “blocs” tient le haut du pavé sans être dérangé, mais il est absurde, car les prétendus blocs sont entrelacés les uns avec les autres. Tout le monde dépend différemment des autres et il n’existe dans aucun domaine de divisions nettes et de fronts opposés.
Les mises en scène pour les masses servent, en effet, aux masses. Cela vaut pour l’Ukraine, les BRICS et Gaza. Juste pour donner quelques exemples en vrac : pour ceux du Bloc B (anti-occidentalisme mendiant), Israël doit être attaqué verbalement et les Palestiniens défendus verbalement. Pour ceux du Bloc A (occidentalisme contre les pauvres), Israël doit être justifié et au maximum censuré, mais la Palestine doit être garantie seulement avec quelques formules dialectiques.

Ensuite, nous allons vérifier. Dans le Bloc B, nous trouvons à la fois la Russie et certains pays des Accords d’Abraham, c’est-à-dire les principaux exportateurs vers Israël, ainsi que ses alliés stratégiques. D’ailleurs, Israël a toujours refusé d’armer l’Ukraine et a même envoyé des volontaires parmi les troupes russes. En revanche, l’Union européenne a augmenté l’aide à Gaza. Ce sommes nous, les Italiens, qui les apportons, et maintenant a commencé une expédition coordonnée entre la France et la Jordanie, qui compte sûrement parmi les gouvernements du Moyen-Orient le plus orienté vers l’Occident. Le secrétaire d’État américain, Blinken, qui est d’origine israélienne, a commencé une tournée pour coordonner l’aide à Gaza.
Cela ne signifie pas que le schéma doive être inversé. Ce n’est pas que le Bloc A imaginaire soit plus proche des Palestiniens (ou plutôt moins éloigné d’eux) que l’inexistant Bloc B. C’est tout un spectacle où s’entremêlent des intérêts à la fois communs et divergents entre les différentes oligarchies. Celles-ci s’accordent cependant sur une chose : leurs actes ne concordent jamais avec leurs déclarations.

Même l’alliance contre les pirates houthis yéménites dans la mer Rouge est complexe et, pour la première fois depuis longtemps, elle inclut ensemble les alliés de la guerre mondiale : l’Italie, l’Allemagne et le Japon. Cela s’était déjà produit il y a une quarantaine d’années avec l’opposition au blocus contre l’Iran voulu par les Américains. C’est un enchevêtrement difficile à démêler et je me rends compte qu’il est compliqué de prendre des positions qui ne soient pas viscérales et qui ne partent pas de quelque chose de positif, mais de la présomption de choisir, parmi les différentes horreurs, le “mal absolu” contre lequel s’illusionner de s’élever, en soutenant un autre bandit.

Le Hamas, tout comme l’État islamique et toute la galaxie des terroristes islamistes, n’est pas compacte et comporte plusieurs clans et chefs qui se combattent entre eux. Dans quelque temps, nous découvrirons quelle composante s’était entendue avec Tel Aviv pour déclencher, avec le massacre du 7 octobre, le carnage de masse à Gaza (Hamasrael…). Nous le saurons parce que ce sera cette composante qui prendra le commandement de la Palestine réduite, tout comme nous nous rendrons compte de l’impact des gisements de gaz sous-marin et de l’ouverture hypothétique du canal Ben Gourion sur toute cette tragédie préparée en coulisses (où les blocs alternés de Suez et de la mer Rouge sont providentiels). On verra comment les Accords d’Abraham se développeront et si la manœuvre pour empêcher le rapprochement entre l’Arabie saoudite et l’Iran réussira.

D’une certaine manière, l’Iran est au cœur du cyclone. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour sympathiser avec un régime impérialiste qui prétend parler au nom d’un dieu. L’attentat contre la tombe de Soleimani ne doit pas nous faire oublier de quel personnage il s’agit. Il coordonnait ses forces en Irak, envahi, démembré, occupé et dirigé par un gouvernement fantoche créé par Téhéran et les Américains. Pendant près d’un demi-siècle, l’Iran a mené une politique qui a favorisé les intérêts américains dans la région et a combattu tous les gouvernements socio-nationalistes et pro-européens.
Il a tenté d’envahir l’Irak en 1980 pour empêcher la réalisation du programme nucléaire irakien avec une technologie française et une aide italienne. La Syrie elle-même a participé dès 1977, avec un attentat à Bagdad, à l’offensive israélo-américaine contre l’Irak et l’Europe. Et si les ayatollahs sont à Téhéran, c’est précisément en raison de la nécessité israélo-américaine de l’époque, dont (comme l’a montré l’affaire Iran-Contra) ils étaient des exécutants conscients.

Je comprends que regarder une série de massacres perpétrés pour le compte d’oligarchies criminelles ne soit pas agréable et l’on souhaiterait que quelque chose change. Mais si cela se produit, ce sera indépendamment des gangsters. Aucun d’entre eux n’est meilleur que les autres, tout comme il n’y en a aucun qui ne remplisse à un moment ou à un autre une fonction positive quelque part. Même la Russie et l’Iran ont réussi à le faire en Syrie, ce qui en dit vraiment long, étant donné que, dans l’ensemble, ils sont parfois même pires que les Américains !
Ce qui est certain, c’est que l’on ne peut soutenir aucun des bandits. Et il est désormais tellement évident, du moins pour l’inconscient, que même l’identification de l’ennemi auquel s’identifier par opposition ne fait pas l’unanimité dans aucun des conflits, non pas à cause de la propagande, mais en raison du refus instinctif de se rallier à une quelconque bête hydrophobe et menteuse.
Nous devons grandir. Grandir spirituellement, existentiellement, conceptuellement : nous devons le faire en Europe et pour la Civilisation. C’est la seule chose qui compte, c’est la seule chose qui est. La lutte entre les imitateurs maladroits des titans – de toute façon ennemis de l’Olympe – ne peut pas être la nôtre.

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