Djihdisme, Mondialisme, putsch etc
Paris: celui qui, hystérique, croit en “la guerre” ou dans “le choc des civilisations” se prend une baffe colossale . Celui qui dit qu’il n’y a pas de guerre de religion ou de choc des civilisations se ramasse une baffe colossale. Paradoxe apparent seulement, puisque que la guerre de religion, bien que ultra-minoritaire, a été induite et se produit. Comme le véritable choc des civilisations, elle est en cours depuis un bon siècle et elle est en fait une offensive contre la civilisation fanatique dont les djihadistes, réels ou présumés, sont au mieux les recrues de la dernière heure, au pire les agents spéciaux infiltrés. Commençons par là, concept par lequel nous conclurons, et commentons maintenant le coup d’État du 13 Novembre dans la capitale française .
Pourquoi un coup d’État ?
Considération intérieures:
1) des mesures spéciales accompagnent le tournant Valls, le Premier ministre d’un gouvernement avec une forte imprégnation anti-fasciste, anti-nationale, anti-mâle, sexiste. Trivialement, le Premier ministre socialiste a mis son pays sur la route de l’union nationale qui doit se battre en même temps contre le Front National et le terrorisme – les deux faces de la même pièce – et, grâce à l’aimable contribution des attaques de Paris, est devenu pratiquement un présidentiable.
2) L’État d’urgence, si il est appliqué à la lettre, prévoit la suspension des élections régionales des 6 et le 13 Décembre, dont les sondages du 12 Novembre prévoyaient la défaite de la majorité gouvernementale qui, en tout cas, maintenant y parviendrait avec un minimum de souffle …
3) Du 30 Novembre au 11 Décembre se tiendra à Paris la COP 21, la conférence de l’ONU sur le climat qui fournira l’occasion de virages autoritaires dont certains sont inouïs, par exemple ce que dénonce Maurizio Blondet, à savoir la création d’un “Tribunal international de justice climatique établi pour répondre aux cas de non-respect des engagements des pays développés Parties sur l’atténuation, l’adaptation, [offre] finances, développement et transfert de technologies [et] [,] la capacité [,] et de la transparence de l’action et soutien, y compris à travers le développement d’une liste indicative des conséquences, compte tenu de la cause, le type, le degré et la fréquence du non-respect “. En un mot, cela signifie la création d’un organe supranational qui aura la plus grande liberté de manoeuvre pour intervenir dans la gestion des divers pays sous prétexte d’environnement, mais qui dans les faits fonctionnera comme un commissaire financier et législatif. Il est plausible qu’il s’agisse du premier des trois premiers éléments du moule supranational-mondialiste devant être établis. D’autres porteront sur la lutte contre le terrorisme et le dialogue entre les religions. D’un seul coup la majorité Élyséenne se retrouve au milieu d’un programme ambitieux dans lequel la France aura sa couverture.
Pourquoi le coup d’État n’a pas rencontré d’obstacles?
Considérations extérieures:
1) La France est esclave de la logique dans laquelle elle s’est emprisonnée sous la présidence Sarkozy. Au moment des printemps arabes, Paris croyait que capitaliser sur son expertise et son implication dans le djihad datant de la guerre contre les Russes en Afghanistan était la meilleure carte pour maintenir son influence en Afrique et de en Méditerranée, à nos frais et sous le parapluie américain. Ce faisant, toutefois, elle s’est liée les pieds et les mains avec les États-Unis, avec qui, cependant, elle s’est également liée financièrement par exemple au travers du trafic de drogue en Amérique latine, et, compte tenu de la facilité Américaine de changer de cheval, s’est exposée à des représailles. En outre, le Qatar détient une grande partie des entreprises françaises. Alors que Paris n’a pas pris en charge Daesh, mais Al Nusra (Al-Qaïda), au moment où Obama lui a demandé de jouer un rôle de premier plan dans la nouvelle phase de bombardement syrien des troupes de l’État islamique, Paris n’a pas vraiment changé de camp (Al Nusra est autre chose que Daesh, et il est aussi déployé physiquement ailleurs) mais cela ne pouvait que dégoûté les Saoudiens et les Qataris comme il l’avait fait Poutine. Et dans les deux cas, les américains de rire à gorge déployée, surtout si leurs partenaires souffrent de représailles des pétromonarchies. Cela créait les conditions pour un acte terroriste, directement ou indirectement, mené dans l’Hexagone.
2) Obama a ensuite étendu sa main sur l’Elysée. Le CFR – ou le groupe de réflexion qui depuis 1932 produit toute la politique étrangère américaine – a récemment jugé qu’il est important pour les États de tenir à distance Moscou et Berlin, d’attaquer l’Allemagne et de promouvoir une division de l’UE au profit de zones d’influence polonaises, israéliennes et françaises. Immédiatement après cette communication, la Pologne a fait un bond en avant tant dans les media que pour acquérir un poids politique. Après le coup d’État et écologique du 13 Novembre, la France va aussi prendre plus de poids.
3) Les attentats à Paris sont là pour convaincre les pays occidentaux que s’ils ne souhaitent pas être touchés par le terrorisme, il est préférable de seconder le plan de partition syrienne avec pour conséquence la suppression d’Assad, un plan de l’Otan que n’a jamais nié catégoriquement par le Kremlin. Repris justement dans la matinée 13 par Hollande et Obama , ce plan a maintenant de bonnes chances d’être appliqué.
Conspirationnisme ?
Certes, jusqu’à un certain point, puisque maintenant les choses sont dites non seulement sous une forme cryptée, mais aussi clairement. La presse israélienne avait en effet mis en garde ses citoyens, indiquant même qu’un attentat aurait lieu ce jour à Paris ; le responsable des services français indiquant même la veille : “vous verrez des choses que vous n’avez jamais vues, ce sera une action terroriste professionnelle”. Cela montre qu’ils étaient au courant et que rien n’a été fait pour l’empêcher, et non pas qu’ils soient directement impliqués. Vrai. Mais aujourd’hui, nous réfléchissons sur le terrorisme et la technologie de contrôle. Toute action terroriste préparée efficacement, sauf si elle est faite par une personne non connue et qu’elle ne peut recourir à quelque soutien logistique que ce soit, vous savez qu’il à l’avance qu’elle va agir et vous pouvez au moins l’éviter. Une chose ou l’autre: soit vous êtes hors de contrôle soit on vous a laissé faire. Ceci est valable pour une action terroriste isolée, pas pour trois simultanément. Impossible que dans un tel cas que tout le monde soit hors de contrôle: il faut au moins une forme de consentement de la part des contrôleurs. Celui qui dit le contraire c’est parce que son cerveau refuse d’accepter la réalité et qu’il fait tout pour maintenir l’illusion d’être encore dans une autre époque. Celui qui s’accroche à l’incompétence présumée des services en place ne se rend pas compte des intérêts qui sont en mouvement à certains niveaux où le droit à l’erreur n’est pas toléré.
S’il ne s’agit pas d’un coup d’état de quoi s’agit-il ?
Que trois commandos aient agi par hasard simultanément en plusieurs endroits, que certains de leurs membres se soient faits exploser ou que les autres aient tous été exécutés par un policier inefficace une seconde avant qu’ils ne le fassent, qu’il n’y ait même pas un survivant à interroger, s’il vous plaît, allez raconter ça à un imbécile et si vous le croyez, je suis désolé, mais je crains que vous ayez de graves problèmes neuronaux. Qu’il n’existe personne en état de parler c’est absurde, que tout le monde ait été abattu reste douteux et laisse penser même que les chefs militaires aient été laissés libres de s’échapper ou prétendre qu’il n’y en avait pas. En Janvier, les auteurs des attentats de Charlie Hebdo et du supermarché Casher ont probablement été manipulés. Même si les terroristes – de toute évidence tous tués – ont probablement été formés par les services français pour combattre en Syrie, il a ensuite été établi qu’ils avaient été armés immédiatement avant les massacres. On savait et on ne l’a pas empêché: ce qui, même si c’est moralement la même chose, ne signifie pas qu’il y avait un coordinateur en action. A l’inverse, l’offensive de vendredi s’inscrit dans une toute autre dynamique puisqu’elle relève d’une toute autre études de cas, à l’instar des attentats du 11 Septembre 2001 à New York et ou de Londres le 7 Juillet 2007: les opérations sont dirigées par le haut avec des agents spéciaux directement dans l’action.
Et donc, si c’est un coup d’État ce n’est pas une guerre de religion?
Ce n’est pas devant nous, autrement qu’en terme de potentialité, mais c’est susceptible de le devenir, surtout si ce “format” est reproduit à Rome pendant le Jubilé. Nous ne devons jamais oublier le fait que le Pentagone a favorisé ce scénario depuis 1997 et, que les combattants en Syrie soient des agents ou pas, ils s’inscrivent dans un certain environnement qui nourrit le fanatisme islamiste mortel. Une fois la donne changée, les Américains ont depuis le début des années 90 lâché le communisme armé (lequel avait débuté bien avant la Révolution d’Octobre) et créé à partir de rien le djihadisme, qui, comme Frankenstein, bouge aujourd’hui. Le cerveau nous apprend à discerner, mais il ne faut jamais oublier l’intelligence du corps, celle des cellules épidermiques ou lymphatique. Que les Brigades rouges, à l’époque, aient fait le jeu de la Trilatérale et d’Israël est une chose, que leur credo communiste était authentique et que leur danger subjectif n’ait pas existé est une autre chose. Donc, il faut être conscient de ce qui se passe: dans quelles directions se tournent les pouvoirs forts et leurs commensaux locaux, quels sont les degrés de responsabilité, tout cela est crucial mais ne suffit pas. A l’époque de Terza Posizione , nous savions qui était l’ennemi, le premier, et le deuxième, mais cela ne signifie pas qu’il n’y avait pas d’affrontement avec ce dernier, le «Front rouge»; s’il n’y en avait pas eu, nous ne serions que des idiots et ils ne seraient rétrospectivement que des victimes.
Le djihadisme, l’internationalisme, l’immigration et le génocide
Pour terminer, je reprends le slogan heureux de Avanguardia Nazionale à l’époque de mes années de lycée, “La société bourgeoise on la combat en s’opposant au communisme; le communisme on le combat en s’opposant à la société bourgeoise “. Modifiez les sujets en fonction de leur évolution historique et combattez la dictature transnationale en vous opposant à la terreur djihadiste et vice versa. Mais n’oubliez jamais que – guerre religieuse ou pas – le vrai problème auquel nous avons à faire face est le credo d’une minorité renforcée et manipulée, le remplacement de la population maintenant en place, avec des vagues de personnes exogènes pas nécessairement musulmans, qu’elles soient entrainées par l’ONU ou appuyées par tous les acteurs mondiaux. Tous, sans exception.
Ce qui signifie que, aussi spectaculaire et riche en émotions cela soit-il, ce qui est arrivé vendredi dernier à Paris n’est pas un épiphénomène secondaire parce que notre extermination se déroule à tous les niveaux et à marche forcée à chaque minute qui passe.
