martedì 29 Aprile 2025

Centre de gravité permanent

Abandonnons immédiatement les attentes, les angoisses et les sottises qui en découlent

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Note dalla Provenza

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“C’est un désastre : un système post-humaniste, technologisé, totalisant, qui nous a entraînés dans une version sans issue de 1984 !”

“C’est fantastique : les jours du système sont comptés, l’oligarchie a perdu le contrôle, et ses délires wokistes précipitent son effondrement”.

“Il n’y a aucune solution possible : le gens ont le cerveau lavé, ce sont des zombies — incapables de comprendre, de vouloir ou d’oser”.

“C’est merveilleux : le bon sens reprend le dessus et fait éclater les structures mêmes de la mondialisation”.

“Un monde multipolaire est en train de naître”.

“Le pouvoir oligarchique mondial se restructure, rétrécissant nos espaces et nous privant de notre avenir”.

Un yo-yo émotionnel et idéologique, qui coexiste dans nos têtes et alterne sur nos lèvres, s’affrontant sans cesse.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que nous avons pris l’habitude d’être passifs : d’attendre, de déléguer, d’espérer — comme des condamnés à perpétuité s’accrochant à l’idée d’une grâce, ou des amants abandonnés espérant le retour de celle ou celui qui est parti.

Et ainsi, nous plaçons nos espoirs impuissants dans des figures extérieures, qui changent au fil du temps — Poutine, Trump, ou avant eux d’autres personnages.

Des figures exotiques que les impuissants déforment systématiquement, leur prêtant des intentions qu’ils n’ont en réalitè jamais eues.

Mais ce qui compte encore plus que la vérité de ces projections, c’est le fait même d’attribuer à d’autres une virilité que nous ne possédons plus.

Comme ceux qui, en déformant une fois de plus l’histoire, ont célébré le 80e anniversaire de la défaite de l’Italie en 1945 en remerciant les jeunes hommes venus d’outre-Atlantique pour “nous libérer”.

Car, au-delà de la déformation routinière du fascisme et de la soi-disant résistance, l’idée même qu’un peuple ait besoin d’étrangers pour être libéré est la preuve de notre flaccidité spirituelle.

Il importe peu de savoir laquelle de nos réponses existentiellement angoissées est la moins fausse — ce qui importe, c’est que nous arrêtions de poser des questions angoissées tout court.

Rien ne peut aller dans la bonne direction si cela ne part pas du centre — de l’essentiel.

Et l’essentiel est simple : cela signifie s’aligner historiquement avec ce à quoi nous appartenons, avoir une vision ancrée dans notre peuple, notre nation, ses racines et son destin — qui sont européens.

Cela signifie agir de manière constructive et organique, sans angoisse, pour combler les vides sociaux créés par la stérilité du capitalo-communisme — sur les plans culturel, économique, politique.

Cela signifie agir sur soi-même, dans le plus pur esprit martial, dans la sagesse du guerrier — vaincre le premier ennemi, celui qui est en nous. Celui qui nous pousse à nous reposer sur les autres — ce qui n’arrive que lorsque nous sommes spirituellement faibles.

L’Imperium est la réponse. C’est l’axe vertical, et surtout, un axe intérieur. Quand on le ressent, on acquiert le style — et l’on est toujours, quoi qu’il arrive, libre.

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A Milano: Enrico Pedenovi

29 aprile 1976

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