vient de nous laisser
Foudroyé par la mauvaise nouvelle. Mon cher ami d’une vie, Daniel Gazzola, vient de passer l’arme à gauche: une crise cardiovasculaire l’a fauché.
Il sera enterré dans son bled d’origine, en Italie. Depuis mon arrivée en France, fin 1980, je l’ai touours frequenté. On a partagé ensemble des bons moments, non seulement militants mais aussi d’amitié et de foot ball.
Le grand problème de l’age n’est pas qu’en vieillissant on s’approche de la mort, sinon qu’on voit disparaitre ses amis. Dans ma rubrique de téléphone je garde déjà une douzaine de numéros qui ne repondront plus jamais. Et les cons, eux, généralement vivent longtemps !
Honneur à Daniel, à son allegresse, à sa philosophie naturelle, à son enthousiasme jamais éteint malgré la déception de chaque jour due à la lâcheté et à la venalité des hommes.
On n’oubliera jamais son parcour militant qui se deroula d’abord dans le GAJ et le JNS, solidaristes, en suite dans l’ancien MNR de Jean-Gilles Malliarakis, puis évolu en Troisième Voie et par la suite dans le Front National auquel il se donna, et donna beaucoup, sans recevoir en retour que de l’ingratitude. Ce qui ne l’étonna jamais et qui le blessa non pour lui-même mais parce qu’il comprit que de cette mediocrité trop humaine ne sortirait rien de grandiose.
Comble de l’absurdité, je n’ai pas de ses photos. Ne pouvant non plus arborer les symboles pour lesquels il s’est toujours battu, bien qu’ils fussent tous légaux, j’illustre ce petit souvenir avec une photo de son chef d’antan, Jean-Gilles, à l’époque où Daniel, jeune militant, ouvrait le chemin en se battant dans les rues.
Daniel, ce fut un privilège de t’avoir connu et d’avoir partagé ensemble tout genre d’émotion !
