giovedì 17 Luglio 2025

Le fantôme de la Guerre mondiale

Cela ressemble plus à un Truman Show qu'à une éventualité probable

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Après les bombardements américains des bases iraniennes et les tirs de missiles contre Israël et sur les bases US, toutefois prévenues à l’avance afin d’éviter des ripostes trop violentes, existe-t-il vraiment un risque de guerre mondiale ?
Beaucoup le redoutent, mais les conditions objectives d’un tel scénario ne semblent pas réunies.

Sauf en cas de nécessité impérieuse d’un grand reset économique mondial — hypothèse aujourd’hui peu plausible — ou d’un enjeu existentiel pour une puissance nucléaire comme Israël, il est difficile d’imaginer une escalade vers un conflit global.
À moins de vouloir croire au déterminisme des conjonctions astrales qui rendraient tout le monde aveugle.

Il n’existe pas de véritables blocs opposés. Les intérêts des acteurs en présence sont enchevêtrés et en partie menacés par toute tentative de modification de l’équilibre actuel. Les actions militaires se concentrent sur les artères du commerce énergétique et les points de contrôle des routes maritimes stratégiques. En réalité — loin des narratifs propagandistes — il s’agit simplement d’un processus de reconfiguration géoénergétique et géoéconomique.

Pourquoi l’affrontement entre les États-Unis et l’Iran ouvrirait-il les portes d’une troisième guerre mondiale ?
La seule grande puissance véritablement impactée par les événements au Moyen-Orient depuis le 7 octobre 2023 est la Chine. Mais pas au point d’entrer en guerre, d’autant plus qu’elle ne dispose pas, dans cette région, des moyens logistiques nécessaires pour intervenir, contrairement aux Américains, aux Israéliens et aux puissances sunnites.
Au mieux, si cela s’avérait opportun, Pékin pourrait en profiter pour tenter une annexion de Taïwan. Mais les États-Unis ont toujours déclaré qu’ils n’interviendraient pas militairement pour défendre l’île, ce qui affaiblit la possibilité d’un conflit planétaire à partir de ce casus belli.

Un affrontement direct entre les États-Unis et la Chine est-il envisageable ? Peut-être un jour, mais ce n’est guère probable à court terme. L’interdépendance économique, technologique et industrielle entre les deux géants rend toute confrontation extrêmement complexe.

Alors, qui défendrait l’Iran ?
Le Pakistan, qui aurait offert un soutien nucléaire ? Peu crédible. Il ne s’agit vraisemblablement que de rhétorique, d’autant que le Pakistan a récemment bénéficié du soutien diplomatique américain face à l’Inde et qu’il a échangé des tirs de missiles avec l’Iran.
La Corée du Nord ? Même en supposant que son arsenal nucléaire soit opérationnel, elle ne saurait ni comment l’acheminer vers l’Iran ni à partir de quelle base le lancer.
La Turquie ? Elle feint l’indignation mais se réjouit de l’affaiblissement d’un rival stratégique.


La Russie ? Mis à part les connivences du Kremlin avec Tel Aviv, Moscou sait que la majorité des Israéliens sont russophones. Et contre qui se battrait-elle ? Contre les États-Unis, auxquels elle reste liée dans les domaines de la technologie et de l’aérospatiale ? En risquant d’être bombardée avec des armes nucléaires américaines enrichies en uranium… vendu par elle-même ?

Les inquiets peuvent, à mon avis, dormir tranquilles. Et les frustrés qui rêvent de voir leurs échecs personnels lavés par des cavaliers de l’Apocalypse surgissant de l’Est ou du Sud, devront se faire une raison.

Ce que nous observons aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une redistribution du butin et des territoires entre les partenaires du système mafieux qui gouverne le monde depuis 1945.
Il n’existe, pour l’heure, aucune force réellement alternative. Ni chez les néocommunistes, ni chez les néo-soviétiques, ni chez les ayatollahs ennemis de la vie, ni chez les impérialistes déchus, ni chez les classes sacrifiées par la mondialisation.
Il n’y a aucune véritable cohésion entre eux. Ils partagent uniquement une envie tenace envers ceux qui détiennent le pouvoir depuis toujours, et qui en ont codifié la langue, les symboles et la culture.

Pris ensemble — ou plutôt, séparément — ils ne sont que les syndicats auxiliaires du système planétaire : ils servent à en encadrer les marges et à neutraliser les tensions.
Le système, lui, se régénère toujours selon les mêmes schémas.

On ne peut rien attendre de ces prétendus “alternatifs” qui ne soit pathétique, grotesque, hypocrite ou dérisoire.
Ils ne se distinguent pas des puissants par une quelconque vertu, mais uniquement par leur ineptie. Ils leur ressemblent, mais en version dégradée. Remplacer l’existant par pire n’est jamais une stratégie viable.
Il faut produire du meilleur. Quelque chose de véritablement alternatif. Pas une parodie gangster ou liberticide de l’alternative.

Seules les contradictions matérielles entre intérêts dominants peuvent ouvrir des brèches à ceux qui s’appuient — non pas sur des fantasmes délirants, comme la plupart des soi-disant “résistants” (à l’exception notable de la Chine, qui a une logique propre, mais c’est un autre sujet) — mais sur leur propre héritage, sur leur terre et sur notre culture olympienne, systématiquement niée depuis 80 ans.
Y compris par tous les “alternatifs”, souverainistes compris.

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