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Yalta minor

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Anche Attali, il consigliere socialista e israelita di Mitterrand, contro le armi a Kiev

« Interrogé dans le cadre de l’émission ‘’Internationales’’ sur TV5 Monde, en partenariat avec Le Monde et RFI, Jacques Attali, économiste et ancien conseiller de François Mitterrand, a estimé qu’il ne fallait pas armer l’Ukraine. ‘’Je ne pense pas que ce soit une bonne solution’’, a-t-il déclaré. Si jamais l’armée russe venait à s’emparer de l’est de l’Ukraine, ‘’c’est leur affaire, ça ne me gênerait pas’’. D’après lui, l’Union européenne doit avoir ‘’une hiérarchie des combats’’. ‘’Notre combat principal n’est pas contre la position de la frontière entre l’Ukraine et la Russie. Notre combat principal, c’est contre l’islamisme fondamentaliste et le terrorisme qui est derrière’’. »

Le commentaire de ForumSi :

NOUVEAU YALTA : LA PREUVE PAR ATTALI

Le nouveau Yalta mis en place à propos de l’Ukraine suppose que la Russie ait les mains libres dans les provinces séparatistes de l’Est (cf., par exemple, notre commentaire du 4 septembre 2014).

Attali se présente, à l’évidence, comme un serviteur zélé de ce nouveau Yalta. En affirmant qu’il ne faut pas armer l’Ukraine et qu’une mainmise russe sur l’est de celle-ci lui serait parfaitement égale, il se positionne plus sur la ligne israélienne -celle d’une alliance avec la Russie- que sur celle de Wall Street, qui fait semblant d’aider l’Ukraine. Les deux sont bien évidemment convergentes, qui créent l’une et l’autre un fossé entre la Russie et l’Europe de l’Ouest, empêchant ainsi l’émergence d’un bloc impérial européen et maintenant l’Union européenne, dont les initiatives intéressantes sont systématiquement sabotées, dans une position de nain politique et militaire.

La prise de position très claire de cette éminente personnalité communautaire qu’est Attali devrait en tout cas ouvrir les yeux des camarades qui imaginent que l’on puisse encore faire toute confiance à la Russie. Ces camarades doivent comprendre que, de par son accord avec Israël, la Russie a opéré, fin 2013, un changement stratégique radical. Il n’y a donc plus lieu de la soutenir aveuglément -un soutien aveugle n’est d’ailleurs jamais une bonne chose- même s’il faut œuvrer en faveur d’un rapprochement entre l’UE et la Russie. Etant entendu qu’un tel rapprochement ne sera profitable que si l’Europe se décide enfin à être elle-même : plus que jamais, c’est donc le combat pour l’identité et l’indépendance européennes qui représente la priorité numéro un ! 

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