venerdì 24 Gennaio 2025

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C’est l’occasion de revenir à soi

La tragicomédie en Syrie a dissipé les illusions bipolaires (« multipolaires ») et antagonistes. Il n’y a aucun front, ni compact ni ébauché, en dehors d’une propagande vendue à la tonne et des fantasmes de ceux qui délèguent à des justiciers exotiques la tâche de se venger de leurs frustrations quotidiennes.

La réalité est beaucoup plus simple

Il existe des pouvoirs mafieux qui passent leur temps à se partager le butin, en corrodant terres et peuples.

Parfois, il existe des peuples qui répondent aux agressions avec dignité et héroïsme.

Les parrains distribuent leur « soutien » à ces peuples, mais les rongent : certains en face, d’autres dans le dos.

Ce qui nous importe, ce ne sont pas les parrains, mais les peuples

Des théorèmes faux, absurdes, nuisibles et nécrotiques nous invitent à soutenir ou rejeter tel ou tel peuple selon son parrain.

Peu importe si l’on ne comprend pas que les parrains sont complices entre eux, la logique de soutenir les parrains et non les peuples est toujours aberrante, même pour les moins intelligents.

Il est honteux de ne pas soutenir le peuple ukrainien et sa glorieuse guerre de défense contre un tyran pluriséculaire parce que son parrain-traitre est américain.

Il est honteux de ne pas soutenir le peuple syrien et sa longue guerre contre le jihadisme agressif parce que son parrain-traitre est russe.

Aucun de ces peuples n’a choisi le parrain qui les trahira : ils se sont tous retrouvés pris dans un étau, chacun menacé par une mâchoire différente du même mécanisme.

Voyons à revenir à nous-mêmes!

Si, pendant les décennies de la “Tension”, en Italie nous avions adopté le mode de pensée que beaucoup brandissent aujourd’hui, nous aurions dû nous laisser tuer sans répondre au Front rouge (qui servait en fait les États-Unis bien plus que nous), et aujourd’hui, nous ne devrions pas honorer la mémoire de nos morts, car ils auraient eu objectivement tort en géopolitique, si l’on suit les raisonnements absurdes de ces dernières années.

Ou bien, nous aurions dû soutenir toute forme d’anticommunisme, même contre les Non-alignés.

En somme, nous aurions dû choisir quel type de serviteur stupide être et vers quel maître méndier.

Tout comme il est « tendance » de « raisonner » aujourd’hui.

Il y a la vie

La vie prévaut sur les divagations psychotiques des malheureux, des boomers aigris et de ceux qui voient le monde à travers les lunettes préfabriquées de pseudo-idéologies schématiques, banales, abstraites et mortifères.

La vie est simple. Là où il y a des peuples menacés et qui ne sont pas éteints dans leur âme, ceux-ci combattent généreusement. Et ce n’est pas le « front » où ils sont contraints de consommer leur tragédie épique au sein d’un système mondial de gangsters qui les définit, mais la manière dont ils combattent, ce qui émerge de leur lutte.

Si ces peuples sont européens, ou sont attaqués parce qu’ils peuvent être pro-européens ou, d’une certaine manière, utiles à la reprise européenne, et surtout si parmi les combattants émergent ou s’expriment des éléments idéaux qui les relient, même en tant que minorités, à un passé « maudit » qui nous unit, eh bien, ces peuples – les peuples, pas les gouvernements – doivent être soutenus sans condition ni réserve.

Et de leur exemple, nous devons tirer notre force pour révolutionner cette Europe que nous ne devons pas nous limiter à défendre, mais que nous devons certainement défendre, et non saboter en prêtant notre attention aux cacophonies des joueurs de pipeau de Hamelin formatés dans les laboratoires de guerre psychologique et de lavage de cerveau russes et américains (qui sont historiquement et organiquement synergiques).

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